Les fresques du boulevard Vincent Auriol

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Quelques jours avant l’incendie de Notre-Dame, j’étais allée revoir les fresques du boulevard Vincent Auriol dans le 13e arrondissement, un art qui n’est pas fait pour durer mille ans et pour créer un monde, mais pour décorer et égayer les tristes barres d’immeubles des années 60.

Tout a commencé en 2012 à l’initiative de Mehdi Ben Cheikh, fondateur de la galerie Itinerrance, en coordination avec le maire Jérôme Coumet. A présent, les Parisiens connaissent au moins les fresques immenses du boulevard Vincent Auriol et des rues adjacentes, parce qu’on les voit en parcourant la section aérienne de la ligne 6, qui longe le boulevard. Plus de 20 fresques se succèdent entre la station Chevaleret et la station Nationale.

Les guides parlent de Street Art. Moi qui étais jeune dans les années 70, je dis encore mouvement muraliste. Dans ces années-là, quand on visitait Mexico, on allait voir les œuvres d’Orozco, de Sigueiros et de Diego Riveira, alors beaucoup plus connu que Frida Kahlo. Au Palacio  Nacional ses grandes peintures mélangeaient les arts populaires maya ou aztèque avec la peinture de la Renaissance.

A Paris, en ce début du 21e siècle, l’influence du pop art américain est dominante chez les artistes de la rue, mais c’est la même expérience d’un art arraché au musée, qui dialogue avec son environnement, qui est lié aux immeubles qui lui servent de support, aux bruits et à l’agitation du boulevard, un art qui existe au milieu des passants.

Tristan Eaton. Les Yeux (Château d’eau de l’hôpital de la Salpêtrière)

Tristan Eaton est un produit de l’Amérique. Il a grandi entre Los Angeles, Londres et Détroit, découvert l’art de rue et le graffiti. Proche de la culture punk, il a gagné sa vie en dessinant des jouets, avant de connaître le succès avec ses grands portraits colorés. Cette fois ce sont des yeux disproportionnés, venus tout droit de la BD, qui frappent le spectateur.

Tristan Eaton. Les yeux (Château d’eau de la Salpêtrière)

Invader. Dr House (2016) (Murs de l’Hôpital de la Salpétrière,48 bl Vincent Auriol)

Un autre artiste /activiste très connu, Invader, qui appose ses carreaux pixellisés sur tous les murs de Paris comme une sorte de signature visuelle, a changé de format pour représenter le Dr House sur l’un des murs de l’hôpital de la Salpêtrière. On le reconnaît immédiatement à sa chemise ouverte, sa barbe mal rasée, sa canne et ses baskets.

Invader. Docteur House (Murs de l’Hôpital de la Salpêtrière)

Les fresques du boulevard sont rarement abstraites. Elles représentent des personnes seules, certaines célèbres comme l’aliéniste Pinel ; d’autres allégoriques comme La Madre secular d’Inti Castro… Certaines optimistes comme la danseuse qui s’élance avec tant d’ardeur vers le ciel, ou rêveuses comme l’enfant qui se tient devant un soleil coloré. Quelques animaux aussi, chat, flamand rose, oiseaux. Rien de transgressif.

Inti Castro (2016)  La Madre secular (83-85 bl. Vincent Auriol)

Souvent les histoires, suggérées par les fresques restent ouvertes. Si nous prenons le temps de les regarder, leur message s’obscurcit

Prenons la fresque d’Inti. On perçoit d’abord l’harmonie nouvelle de couleurs, du violet et du jaune, rare dans l’univers pop des arts muraux. C’est une   « madone »  enveloppée dans son grand vêtement, pâle sur un ciel sombre de roses. Image d’une féminité rassurante qui détourne modestement le regard. Bien différente de la follette de Faile qui saute par-dessus les toits de l’autre côté du boulevard. Lorsqu’on approche sa douceur devient morbide. Pourquoi cette femme tient-elle une pomme étiquetée G (comme Google?) ou bien la pomme rouge est-elle la pomme vénéneuse du conte ? Et pourquoi son collier est-il constitué de têtes de morts ? Qu’a voulu dire le Chilien Inti (soleil en quechua) avec ce nom de Mère laïque, la vierge sécularisée ?

Au second plan. Inti, La Madre Secular

Conor Harrington. Étreinte ou lutte ? (81 bl Vincent Auriol)

Même incertitude pour la peinture de l’Anglais Conor Harrington. Comme le souligne le titre on ne sait si les deux personnes que nous voyons sont des amis heureux de se retrouver ou des ennemis qui démarrent une bagarre de rue.

Conor Harrington (Etreinte ou Lutte ?)

Pantonio. Fragile. Agile (89 bl. Vincent Auriol)

On trouve un peu partout dans Paris, les poissons et les oiseaux de Pantonio. Ici, ce sont les oiseaux … Art où se fondent des lianes ou des feuillages et des oiseaux

Pantonio. Fragile. Agile

Faile. La Danseuse. Et j’ai retenu mon souffle (110 rue Jeanne d’Arc)

FAILE est un duo d’artistes américains composé de Patrick McNeil  et Patrick Miller (né en 1976). Ils vivent et travaillent à Brooklyn depuis 1999. FAILE crée des images qui retravaillent les icones de la culture populaire.

La fresque intitulée “ Et j’ai retenu mon souffle” représente une danseuse qui s’élance dans les airs, au-dessus d’un paysage urbain, un corps à la fois érotisé et libre.

Faile. Et j’ai retenu mon souffle

Seth (Julien Malland). L’enfant en culottes courtes (angle Vincent Auriol/ rue Jeanne d’Arc)

L’enfant ébloui par le soleil ne voit pas les barres d’immeubles un peu moches. Seulement la roue des couleurs. Au-delà des apparences banales, des villes, il semble dire qu’il y a de quoi s’émerveiller.

Seth. L’enfant en culottes courtes

David de la Mano, (niveau rue Jenner)

La peinture de David de la Mano hésite entre une évocation de l’art préhistorique du Tassili (des personnages, tous figurés de profil, comme s’il s’agissait de leur ombre portée sur la paroi d’une grotte) et le monde des cauchemars où des groupes dont on ne sait rien se hâtent ensemble vers leur désastre, sans se retourner.

De loin, j’imaginais que David de la Mano avait découpé une silhouette dans un matériau rigide quelconque et qu’il l’avait reproduite , mais dès que j’ai pris le temps de regarder tranquillement, j’ai vu que les personnages étaient tous différents. Ce sont tantôt des hommes, tantôt un composé d’homme et d’animal… En voici un à mufle de loup, un autre à tête de cervidé, une divinité -oiseau comme un petit dieu égyptien… une cage à oiseaux est posée sur la tête de celui-ci.

Où courent ces gens ? Ils ont l’air pressés de tomber dans l’obscurité du visage, ou plutôt ils se dirigent vers la nuit obscure qui nous attend tous. Pourtant, ce n’est pas un sauve-qui-peut général… La troupe s’avance, portant haut ses fanions, transportant ses troncs d’arbres racineux, ses mains de métamophose prolongées en racines.

Leur vie  est déjà passée. Ils vont disparaître dans le profil noir.

David de la Mano
David de la Mano. Détail

Bomk. Jeune graffeuse avec sa bombe de peinture (126 bl Vincent Auriol)

Obey. Marianne. Liberté, Egalité, Fraternité (186 rue Nationale 75013 Paris)

Obey, (Shepard Fairey dans la vie), est un artiste politique qui a réalisé l’affiche du portrait de Barack Obama, « Hope », pour la campagne électorale de 2008. A Paris, il a proposé sa Marianne tricolore et humaniste afin de répondre aux terroristes. Je n’aime pas tant que ça les drapeaux tricolores, mais je me souviens combien j’ai été contente en découvrant cette fresque et l’espoir têtu qu’elle opposait aux auteurs des attentats.

Add Fuel. Azulejos (135 bl Vincent Auriol.)

De son vrai nom, Diego Machado, le Portugais, propose une image très différente, calme et décorative, les azulejos de son pays. Il était en train de terminer sa fresque quand nous sommes passés.


Add Fuel. Azulejos

Maye, etang de Thau (131bl Vincent Auriol

Le Montpelliérain Maye arrive à Paris. Son cavalier est une sorte de Don Quichotte camargais, bien reconnaissable, à son chapeau et à sa monture flamand rose .

Maye, Etang de Thau

Christian Guémy (C215) Le Chat bleu (141 rue Vincent Auriol -angle rue Nationale)

Christian Guémy, lui, n’a jamais quitté Vitry-sur-Seine. C’est peut-être à cette vie de banlieusard qu’il doit ses thèmes, la vie ordinaire, les animaux, les enfants, les humbles… Son chat de quartier qui surveille le boulevard derrière ses moustaches arrache un sourire au plus mélancolique des voyageurs.

D. Face ; « Turn coat » (155 bl. Vincent Auriol)

Il y a peu de fresques que je déteste, mais celle-ci, si ! Je ne vois pas en quoi produire en grand des têtes de comics diffère de l’exercice publicitaire. Le dessin est brutal ; les couleurs tonitruantes…

Il dit nettement que ce siècle est le siècle de l’américanisation triomphante, que les couleurs vives des BD remplacent le gris du béton. Il y a sûrement des habitants pour apprécier ça, puisqu’on retrouve D. Face, un peu plus loin, place Pinel avec un message troublant puisque la belle pin-up paraît heureuse d’être pour toujours dans les bras d’un amoureux cadavérique ?

D’FAce,, Love Won’t Tear us Apart

Jorge Rodriguez-Gerada. Philippe Pinel (Place Pinel.)

Sur la place Pinel, le portrait de Jorge Rodriguez-Gerada rend hommage au grand «aliéniste », Philippe Pinel (1745-1826). Il poussera peut-être les habitants à se souvenir du médecin chef de Bicêtre, puis de La Salpétrière, qui  au 18e siècle a libéré les malades mentaux de leurs chaînes et a cherché à les soigner.


Jorge Rodriguez-Gerada . Pinel (Place Pinel)

Place Pinel. Btoy, La danseuse de revue Evelyne Nesbitt

C’est aussi une personnalité réelle que peint Btoy (Andrea Michaelsson ). Cette femme a peint une femme, à la façon des affiches géantes des cinémas d’après guerre. Wikipedia explique qu’Evelyne Nesbitt était d’une danseuse de revue (la plus belle et la plus célèbre des Gibson Girls, autrement dit l’un des modèles qui inspire le dessinateur Charles Dana Gibson ) et qu’elle a posé pour de nombreux artistes. Le malheur croise sa vie quand elle rencontre un riche héritier de l’empire du rail, Harry Thaw, qui la séduit. Thaw est violent et il est jaloux de Stanford White, qui avait entretenu une longue relation avec sa femme. Un soir de 1906, il décharge à bout portant son revolver sur son rival qui meurt tandis que Harry Staw se retrouve devant les tribunaux. Est-ce sa vie agitée qui donne cet air mélancolique à Evelyne Nesbitt ?

On peut passer sans même regarder, côtoyer tous les jours ces portraits géants, les utiliser comme des repères : « Tu longes la tête et tu tournes à la première à gauche ».

Cryptik. Un poème de William Saroyan (171 bl Vincent Auriol)

Tout près de la place d’Italie, au-dessus de la librairie-café de Nicole Maruani, l’artiste Cryptik a recouvert la façade d’un poème de William Saroyan calligraphié en belles majuscules gothiques d’un jaune pâle sur le doré de la façade. La libraire donne le texte du poème représenté :

Dans le temps qu’il t’est donné à vivre, vis – et durant ce temps, qu’il n’y ait ni laideur ni mort pour toi ou toute ta vie qui approche. Cherche en tous les lieux la bonté, et quand tu l’auras trouvée, sors-la de sa cachette, et qu’elle aille libre et sans honte. Accorde lpeu de valeur à la matière et à la chair, car elles contiennent la mort et doivent périr. Découvre en toute chose ce qui brille et qui est au-delà de toute corruption. Encourage la vertu dans tous les cœurs où elle a pu être tenue au secret et au chagrin par la honte et la terreur du monde. Ignore l’évidence car elle est indigne de l’œil pur et du cœur bon. Ne sois l’inférieur d’aucun homme, d’aucun homme ne sois le supérieur. Souviens-toi que chaque homme est une variation de toi-même. Aucune culpabilité humaine ne t’est étrangère, aucune innocence humaine ne t’est lointaine. Méprise le mal et l’impiété, mais non les hommes impies et mauvais. Ceux-là, comprends-les. N’aie aucune honte à être bon et doux, mais si le moment vient pour toi de tuer, tue et n’aie aucun regret. Dans le temps qu’il t’est donné à vivre, vis – et durant ce temps merveilleux, tu n’aggraveras ni la misère ni le chagrin de ce monde, mais célèbreras sa joie infinie et son mystère.

How et Nosm

« Redescendez vers la Seine en sortant de la librairie, vous verrez travailler les jumeaux. Ce sont des Basques. Ils s’appellent How et Nosm. Je ne vous en dis pas plus ». Au bas de l’immeuble, les couleurs sont déjà posées ; à mi-pente, le duo travaille sur une nacelle. Poissons et fleurs géantes se détachent. Le reste est encore à deviner.

J’aime bien aussi certains clandestins qui investissent les surfaces à leur disposition, compteurs, palissades de chantier

L’Oiseau hirsute
Palissade au début du boulevard Vincent Auriol

D’autres occupent les arcades sous le métro comme C215 qui a peint ce portrait intense d’une jeune fille au chewing gum près du métro Nationale :

Le street art coloré du 21e siècle se porte bien. Les couleurs vives remplacent le gris et le noir archaïques de Paris (comme les chansons des rappeurs ont supplanté les mélodistes français, comme les burgers supplantent les sandwichs et comme Stephen King est préféré à Philippe Lançon).

Pour les nouvelles fresques de l’automne 2019, voir : passagedutemps.wordpress.com/2019/11/14/suivre-le-mur-des-fermiers-generaux-de-la-place-de-lile-de-la-reunion-aux-pavillons-de-bercy/

L’Incendie

Les Parisiens de mon âge se sont précipités pour pleurer la cathédrale incendiée. Sans doute pleuraient-ils aussi sur leur propre négligence, réalisant combien ils tenaient à l’église parce qu’elle venait d’être dévastée, et parce que sa ruine correspondait au dépérissement du monde ancien.

Il était 19 heures. On avait décidé de travailler plutôt que de rester à regarder sur nos téléphones portables les images de l’incendie et l’énorme nuage de fumée noirâtre qui tournait au-dessus de l’île-de-la-Cité.

Vers 20 heures, quelqu’un a parlé d’embrasement général. Il a fallu faire une pause. Nous avons rouvert les téléphones, hébétés, incapables de détourner les yeux du feu, et encore et encore, de la chute de la flèche de Notre-Dame qui repassait en boucle sur BFM. Les uns avaient les larmes aux yeux et ne disaient mot. Les autres s’énervaient. « Pourquoi n’y a-t-il pas de canadairs ? On dit qu’il n’y a que deux lances à eau ! ». On avait l’impression que l’édifice était perdu, qu’il ne resterait rien. Aussi, après trois heures d’angoisse, on a été presque soulagés d’apprendre que la structure ancienne de Notre-Dame survivrait sans doute.

Je ne suis pas chrétienne, mais il m’est évident que la cathédrale était à nous tous, Parisiens, Français, visiteurs du monde entier. Notre-Dame, tellement vaste, incarnait notre grande « maison » commune. Avant que la pression touristique ne devienne insupportable, il m’arrivait d’y entrer et de m’asseoir pour jouir d’une heure tranquille. Notre-Dame pouvait accueillir tout un peuple dans les grands moments. L’émotion qui déborde permettra de trouver les fonds pour la rebâtir. Mais, même si la copie est parfaite,  la nouvelle voûte n’aura pas connu les rois de l’Ancien Régime, la Révolution française, le sacre de Napoléon, la Libération de Paris, tout ce qui fait l’histoire de France, tout ce qui évoque une durée beaucoup plus longue que celle de notre passage sur terre. La cathédrale paraissait indestructible et voici que son toit parti en fumée rappelle violemment que tout est périssable.

Chacun a des souvenirs personnels associés à Notre Dame. Le marchand de fruits maghrébin m’a dit « C’est le premier monument parisien que j’ai montré à ma femme quand elle est arrivée du Maroc ». Moi qui ne vivais pas à Paris, je suis comme la femme du marchand de fruits. Je me souviens de vacances d’hiver passées chez un oncle. Le 26 décembre au petit matin, quand tout le monde dormait encore, j’étais partie vers la tour Nord et son panorama unique avec mon premier appareil de photo. Depuis que j’étais devenue parisienne, je m’arrêtais quai de la Tournelle pour voir les grands arcs-boutants noirs et la flèche de Viollet-le-Duc et j’ai souvent fait un crochet pour la vue du parvis avec ses deux tours, et la galerie des Rois.

La campagne électorale est un peu mise de côté. Macron a tenu le discours attendu et nécessaire sur l’épreuve partagée. Il a promis de rebâtir le monument plus beau qu’avant. (Mais il n’a pas résisté à son « je veux » perpétuel : « Je veux que cela soit achevé d’ici cinq années. Nous le pouvons ».)

Les grandes catastrophes demandent des coupables : les chrétiens, puis Néron ont été accusés d’avoir mis le feu à Rome. A Paris, des rumeurs se sont tout de suite répandues sur le net, pour suggérer un attentat. Il est plus vraisemblable que l’incident soit d’origine accidentelle, ce qui n’est pas plus rassurant car ça commence à faire une longue liste de monuments historiques qui brûlent à l’occasion de chantiers de rénovation, à croire qu’on est devenus incapables de prendre les précautions nécessaires : en 2013, l’Hôtel Lambert de l’Ile Saint Louis racheté par des Qataris qui voulaient installer « un ascenseur à voitures »; le toit de la mairie du 9e arrondissement, le château de Léran, celui de Fleury en Bière, la toiture du site Richelieu de la BNF, etc., Cette liste figure dans le JO du Sénat du 14/11/2013 – page 3303) (https://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130807841.html

Après l’incendie. Photo Sarah Branca

Mardi 16 avril, en passant par les bords de Seine, une foule nombreuse, bloquée par la police, tentait d’apercevoir l’église. De l’endroit où j’étais, on voyait des traînées noirâtres autour de la rosace. Les gens restaient là sans faire de bruit, pendant que les grutiers descendaient du toit une statue empaquetée.

2 réflexions sur “Les fresques du boulevard Vincent Auriol

    • Un grand merci pour ces compliments. Je suis évidemment allée voir Paris-blog.org.
      Les thèmes m’intéressent beaucoup (y compris dans leur éclectisme qui mêle l’intérêt pour la politique, l’histoire, l’histoire de l’art…) Et puis, il y a la rigueur allemande (non ! Ce n’est pas un stéréotype) qui fait qu’un thème est approfondi. Hélas ! Je n’ai jamais étudié l’allemand. Mes deux ans d’Assimil sont lointains, mais le blog evaut la peine de s’accrcoher.

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